Les jeunes ne manquent pas d’idées, mais généralement c’est l’opportunité de s’exprimer qui manque dans notre société. Aujourd’hui, grâce à la plateforme JODI SOLO, les jeunes peuvent s’exprimer sur les sujets qui leur tiennent à cœur.
Créée par l’association des anciens de l’ENA France (AAENA) et lancée en partenariat avec l’ambassade de France, JODI SOLO entrera en septembre prochain dans sa 6e édition. JODI ou « les jeunes ont des idées » a vu jusqu’à aujourd’hui la participation de 97 jeunes.
La jeunesse est l’avenir de la nation. Responsabiliser et, plus encore, former les jeunes pour qu’ils assurent la relève, c’est quelque part la finalité de JODI, une scène ouverte pour les jeunes, allant des lycéens à ceux qui sont déjà en poste. « Il s’agit d’une plateforme qui leur est particulèrement destinée pour qu’ils puissent s’exprimer avec la possibilité de traiter les sujets qui leur tiennent à cÅ“ur », explique Andrianaina Rabarisoa, trésorier de l’AAENA. « Certes, avec l’évolution technologique et notamment multimédia, il existe des moyens permettant à chacun de s’exprimer, mais nous sommes partis du constat que les jeunes sont encore plus ou moins lésés par rapport à ceux qui ont déjà une place au niveau de la société… » Â
Une plateforme ouverte  Â
Ainsi, pour la prochaine édition de JODI, un appel à candidatures est lancé. Ceux et celles qui veulent y participer peuvent s’inscrire librement et sont libres de choisir eux-mêmes leur sujet. Les thématiques abordées touchent presque toutes les facettes des problématiques qui affectent les jeunes. Ranto Rasolonjanahary par exemple, qui a participé à cette plateforme, a choisi d’attirer l’attention sur l’esclavage moderne des enfants, qui selon lui existe partout dans le monde et même à Madagascar.Â
Pour éduquer et apprendre
Cette initiative permet, d’une part, d’éduquer les spectateurs et la société elle-même à s’intéresser à des sujets qui passent parfois inaperçus. « Bien avant de faire le tournage de la vidéo à publier sur les réseaux sociaux, nous offrons une petite séance de coaching à chaque participant. C’est surtout dans le but de les orienter et leur enseigner comment capter l’attention du public », explique ce responsable de l’AAENA. C’est d’ailleurs ce qui attire certains participants, comme Fitia Andrianantenaina qui affirme aussi que « c’est particulièrement apprendre à prendre la parole en public qui m’a intéressé, mais plus encore, j’avais l’opportunité de m’exprimer sur un sujet qui me titillait ». Â
Pour d’autres, participer à JODI, c’est pouvoir attirer l’attention du public sur des faits qui devraient changer. C’est le cas de Ranto Rasolonjanahary, qui indique que pour lui, JODI c’est la possibilité de s’exprimer sur un sujet qui doit être soulevé, pour conscientiser les autres et les sensibiliser. De plus JODI est non seulement partagé avec le public malgache mais aussi avec le reste du monde.