La période des vacances scolaires est déjà là . Pourtant, malgré le déconfinement progressif, les mesures en vigueur empêchent encore les Tananariviens de sortir de la région d’Analamanga. Cependant, il est possible de passer les vacances autrement : à travers une randonnée urbaine.
Pour la majorité des Malgaches, surtout ceux qui vivent à Antananarivo, la longue période de confinement a été source de stress et d’énervement. En effet, le fait de rester cloitré chez soi n’aide pas du tout, et plus encore avec la situation sanitaire, sociale et économique qui est plus ou moins angoissante. Si chaque année, en cette période, les Tananariviens sortent de la ville, cette année il faut faire place à d’autres manières de profiter des vacances. Une randonnée en pleine ville pour découvrir Antananarivo et ses sites historiques est une des alternatives possibles.
Une randonnée en pleine ville pour découvrir Antananarivo
Faire des balades dans les rues d’Antananarivo a toujours été une activité attrayante qui s’offre à tout le monde. Pour se retrouver entre amis ou pour des balades en amoureux, il y a entre autre le jardin d’Antaninarenina, le jardin d’Andohalo ou les rues de la haute ville. Mais il est également possible aujourd’hui de faire ces promenades avec un petit plus : « découvrir l’histoire que raconte chaque rue et édifice ».
L’office régional du tourisme d’Antananarivo a lancé, depuis sa réouverture, « Je marche dans ma ville pour ma santé », un moyen qui permet autant de découvrir la ville que de faire de la marche. « L’idée est de proposer une sortie récréative aux Tananariviens, afin de les aider à oublier le stress du confinement », explique Nandrianina Ramboatiana de l’Ortana.
Apprendre plus sur l’histoire
Selon Haja, qui s’est inscrit à cette randonnée, son choix s’est porté surtout sur le fait qu’avec sa famille, il avait envie de profiter de ce déconfinement pour changer un peu d’air sans pour autant sortir d’Antananarivo. « Comme il est impossible de partir en vacances à cause de la situation sanitaire et par manque de moyens, il faut bien trouver une idée pour passer les vacances », explique ce père de famille.
Pour d’autres, il s’agit plus de l’attrait historique de la randonnée. Dans le cas de Lova, bien qu’il passe quotidiennement dans certaines rues de la ville, il y a des histoires qu’il ne connaît pas, « pourtant un jour, il faudra savoir raconter cela à ses enfants », ajoute-t-il.