Le Code municipal de l’hygiène (CMH) a subi un lifting sous l’ère Naina Andriantsitohaina. Le prochain défi de la municipalité est la vulgarisation du texte par la population. Un travail de longue haleine en perspective.
« La Commune urbaine d’Antananarivo a son code de l’hygiène depuis 1960. Chaque commune doit en avoir d’ailleurs. Le problème a toujours été son application », lance le directeur Eau assainissement hygiène du Bureau municipal de l’Hygiène, le Dr Allyre Razanakombana. Ledit code a été mis à jour comme l’explique notre interlocuteur pour se conformer à la réalité actuelle. Il souligne que le principal défi de la Commune sera de vulgariser le texte afin que les Tananariviens se l’approprient. « Les citoyens ne sont pas informés des règles qui régissent la commune. C’est cela le véritable problème. La prochaine étape pour la Commune consistera à communiquer à large échelle le code », explique-t-il. Pour aider dans cette mission de vulgarisation, la CUA a signé une convention de partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert.
Changement de mentalité
Le code comporte plusieurs chapitres appelés à régir la vie de la population. D’après le Dr Allyre Razanakombana, les sanctions ne constituent pas le plus important. Il estime qu’il est du devoir de la Commune de mettre en place les mesures d’accompagnement nécessaires pour que les citoyens puissent se conformer au code. « La Commune y travaille ne serait-ce que pour la mise en place des toilettes publiques dans les fokontany », ajoute-t-il.
En préambule du code, le maire Naina Andriantsitohaina de souligner que le retour à l’ordre dans la capitale ne pourra pas se faire sans un changement de vision, de comportement et de mentalité de la part de la population. « Je fais appel à vous. Entraidons-nous pour défendre et faire respecter le CMH, et collaborons pour sa concrétisation », fait-il appel.