Nombreux pensent à tort que l’Alzheimer et les troubles apparentés n’affectent que les personnes âgées. Mais les jeunes ont tout intérêt à se soucier également de ces formes de démences cognitivo comportementales. Le 22 et le 23 septembre, le stand Alzheimer a attiré les curieux et ceux qui voulaient faire des tests.
En effet, la maladie d’Alzheimer et les démences apparentées ont été vues, à tort, comme étant des maladies ne touchant que les personnes âgées. Il faut pourtant savoir que ces pathologies peuvent se manifester chez les jeunes adultes. Aujourd’hui, les jeunes commencent à s’intéresser un peu plus à ces pathologies. Pour preuve, durant les 2 jours du stand Alzheimer sur le parvis de l’hôtel de ville à Analakely, ils ont été parmi les plus nombreux à avoir été présents.
L’importance de s’informer sur l’Alzheimer et autres démences
« À Madagascar, faute de moyen, il est encore impossible de définir précisément la prévalence des cas de démences », indique Muriel Rason-Andriamaro, chargée de Communication auprès de l’ONG Madagascar Alzheimer. Cependant, selon elle, dans un cas plus local, notamment en se référant aux cas des patients pris en charge par l’ONG, la prévalence est de 65 ans en moyenne.
Toutefois, les jeunes ont tout intérêt à s’informer sur cette démence et les pathologies qui y sont liées. « Nous avons tendance à penser que cette maladie ne concerne que les personnes âgées, mais il faut savoir que les premières causes apparaissent dans la jeunesse », explique cette responsable. Être informé à l’avance permet ainsi de se prémunir et de prendre des précautions pour éviter l’Alzheimer. « Cette année, autant durant les 2 jours du stand que durant les tests proposés auprès de l’ONG, nous avons été subjugués de voir beaucoup de jeunes intéressés et qui ont même effectué des tests », confie-t-elle.
Comment prévenir ces formes de démences ?
Ce qu’il faut savoir, indique Muriel Rason-Andriamaro, c’est que cette maladie n’apparaît pas du jour au lendemain. « C’est l’accumulation de diverses causes qui contribuent petit à petit à faire qu’une personne souffre au final de démence cognitivo comportementale, dont l’Alzheimer », précise-t-elle. Pourtant, avec notre mode de vie actuel — l’accumulation de stress, de chocs émotionnels, l’absence d’exercices physiques et intellectuels — les risques sont élevés.
Il existe toutefois des solutions permettant de prévenir cette pathologie autant que possible. A savoir : veiller à sa santé cardiaque et surtout éviter les chocs émotionnels répétitifs, la pratique régulière de sports, consommer des aliments sains notamment 5 fruits et légumes par jour. « Il faut également souligner l’importance des exercices mentaux qui aident à garder les neurones toujours actifs et enfin de garder une vie sociale active », souligne Muriel Rason-Andriamaro.
