Après la reprise des activités des restaurants et des salles de spectacles, les espaces de détente et de loisirs ont également commencé à rouvrir leurs portes. Pour certains, la reprise s’annonce assez difficile, les clients se montrent assez méfiants par rapport à la pandémie.
Après plus de 6 mois de fermeture à cause du confinement dû à la pandémie de covid-19, les espaces de détente et de loisirs reprennent petit à petit leurs activités. Tout se fait toutefois dans le respect des précautions et mesures sanitaires : désinfections, utilisation de gel hydroalcoolique, port de masque obligatoire, limitation du nombre de clients… Pour certains espaces par contre, les clients préfèrent privatiser directement l’endroit afin de minimiser les risques.
Les précautions restent de mise
« Nous n’avons repris nos activités que tout récemment, et on constate que les clients sont encore assez craintifs par rapport à la pandémie », confie Mahery, responsable auprès du Klub Sahameva. « Dans tous les cas, nous restons vigilants et adoptons les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de tout le monde », confie-t-il. Selon lui, ils limitent le nombre de personnes, requièrent également le port de masque à l’entrée et l’utilisation de gel hydroalcoolique.
Le cas est le même pour les espaces de loisirs et de détente du côté de Vontovorona, à l’exemple de l’espace Bel’Air, qui a rouvert depuis deux semaines. « Nous restons jusqu’à maintenant à moins de 50 personnes et quelque part nous y sommes également contraints, car les clients sont peu nombreux », indique la responsable de l’espace. Par ailleurs, ceux qui y viennent doivent se plier aux règles : passer par un pédiluve à l’entrée, utiliser un gel hydroalcoolique, porter un masque. « Les gens restent également sur leurs gardes, ils prennent place et restent dans leur coin sans se mélanger aux autres », explique-t-elle.
Une reprise assez difficile
Pour ces espaces, c’est généralement la haute saison. Mais avec la covid-19, la situation est loin d’être au beau fixe. « Chaque année, à cette période nous avons un calendrier complètement full, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui », explique le responsable du Klub Sahameva. Selon lui, les clients sont encore très hésitants surtout sur le fait d’être en contact avec d’autres gens, « nous restons cependant optimistes pour ce qui va venir », souligne-t-il.
Dans le cas de l’espace Bel’Air à Vontovorona, la responsable indique que certains clients préfèrent surtout privatiser directement l’espace. « Il y a cependant quelques clients qui viennent en jour ouvrable pour profiter du fait que l’espace est peu fréquenté », indique-t-elle. « Chaque année, à cette période de l’année, on a toujours eu une forte affluence, surtout des personnes qui ne peuvent partir en vacances loin de la ville », précise-t-elle, en soulignant que leur seul espoir de pouvoir rentabiliser est aujourd’hui les évènements familiaux.