La covid-19 est passée par là . Si chaque année le baccalauréat s’accompagne de son lot de concerts et d’évènements, ce ne sera pas le cas cette année. D’ailleurs, le virus circule encore.
« Nous n’avons rien de prévu pour ce soir. Je vais juste rentrer chez moi », indique Stella, qui sort de sa salle d’examen au CEG Antanimena. Comme elle, Eddy, un de ses amis, ne compte pas faire la fête après les épreuves. Mêmes réponses à quelques mètres plus loin, au centre d’examen du collège Saint François Xavier. « C’est direct à la maison pour moi », lance Jonathan, au milieu de son groupe d’amis. Si la décontraction et le soulagement se lisent sur le visage des candidats après quatre jours d’examen, aucun ne compte « se défouler » (manala azy) ce soir.
Une tradition
D’un autre côté, les offres de concerts ou d’évènements n’ont pas été au-rendez-vous cette année. Pourtant, se défouler après le bac est une tradition à Antananarivo, comme dans le reste de l’île d’ailleurs. Tous les ans, nombreux sont les évènements organisés sur ce thème dès le jeudi et le weekend qui suit l’examen. Ce ne sera pas le cas cette année. « Cela n’en vaut pas la peine à cause des mesures anti-covid », précise un des organisateurs de Smile Party, un des rendez-vous incontournable de l’après bac. « Comment voulez-vous organiser un tel évènement avec seulement 200 personnes ? », poursuit-il.
Quoi qu’il en soit, des chanteurs sont quand même programmés ces prochains jours mais dans des salles plus petites. Â