A égalité de points avec la Côte d’Ivoire en tête du groupe K, Madagascar ne joue pas sa qualification à Toamasina, mais se rendrait un service en signant une victoire. L’avant-match.
Les Barea auront le cœur à se racheter face aux Eléphants après la défaite subie à Abidjan au match aller. Si l’opposition présentée par les hommes de Nicolas Dupuis a laissé présager de bonnes choses pour le match retour, le contexte particulier de la rencontre d'aujourd'hui ne joue pas particulièrement en faveur des Malgaches. « L’absence de supporters (match à huis clos) et la nouvelle pelouse du stade de Barikadimy à Toamasina éliminent les avantages de jouer à domicile pour Madagascar », craint le consultant sportif Mirado Rakotoharimalala qui évoque également la blessure de Lalaina Nomenjanahary, connu sous le sobriquet de Bôlida. Déjà privé de son capitaine Abel Anicet pour cause de covid-19, les Barea devront faire sans leur numéro 12, touché au match aller. « Avec le départ à la retraite de Faneva Ima, nous manquons de joueurs cadres sur le front de l’attaque, estime Mirado Rakotoharimalala. Nous avons certes Alex Ramaligom et Hakim Abdallah, mais il faudra trouver les automatismes avec Paulin Voavy et Carolus ».
10 points
Quoi qu’il en soit, le match de demain n’est pas encore décisif. « Même en cas de défaite, Madagascar garde son avenir entre ses mains, mais il faudra gagner les prochains matchs face à l’Ethiopie et le Niger », souligne le secrétaire général de la ligue de football Atsinanana,  Nirina Andriambolomihaja. Une victoire par contre serait pratiquement signe de deuxième qualification de suite à la CAN. « Généralement, il faut au minimum 10 points pour se qualifier. Nous en sommes à 6 », explique pour sa part Mirado Rakotoharimalala qui reste confiant. Â
Côté ivoirien, le sélectionneur Patrice Beaumelle ne pourra pas compter sur Jonathan Kodjia sorti pour  blessure au match aller. Son remplaçant, Sébastien Haller, devrait être titulaire, lui qui a marqué pour ses débuts avec l’équipe nationale jeudi dernier.Â
