La course aux vaccins contre la covid-19 s’accélère. 48 vaccins sont actuellement à l’essai. En tête de liste, il y a le vaccin du laboratoire américain Moderna et le vaccin américano-allemand de Pfizer et BioNtech Moderna. Tous les deux annoncent un taux d’efficacité important. Leur particularité ? Ce ne sont pas des vaccins classiques mais des vaccins à ARN.
Pousser l’organisme à produire les bons anticorps
Pour rappel, un vaccin est une substance qui sert à nous immuniser contre une maladie. Avec les vaccins classiques, une petite dose du virus ou de la bactérie ciblée est injectée dans notre organisme après avoir été rendu inoffensif. Il poussera notre système immunitaire à produire des anticorps capables de le neutraliser et de l’éliminer, sans pour autant nous rendre malade.
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Vaccin à ARN : manipuler le code génétique du virus
Le principe des vaccins à ARN est fondamentalement différent des classiques. Au lieu d’introduire le virus entier bien qu’affaibli dans l’organisme, nous utilisons un fragment de son code génétique (son ADN). Cet élément est introduit dans l’organisme après avoir été enrobé dans une substance lipidique pour une meilleure absorption. Ce code sera ensuite transmis comme un message aux cellules du patient pour qu’ils produisent directement des protéines capables de combattre le virus.
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Bien des avantages, mais des risques en parallèle
Les initiateurs des vaccins à ARN contre la covid-19 ont choisi cette option pour viser une meilleure efficacité. En effet, avec la grande variété d’agressions que notre organisme peut subir, il lui est parfois difficile d’identifier son agresseur. Or, s’il possède une protéine venant de la menace extérieure, ce sera plus facile de produire des anticorps plus spécifiques et plus efficaces. Quoiqu’il en soit, les scientifiques sont encore très prudents par rapport à ce type de vaccin. Et pour cause : jusqu’à aujourd’hui, aucun vaccin à ARN n’a encore été approuvé pour l ’Homme.