Clap d’ouverture pour la 15ème édition du festival des Rencontres du Film Court. Le festival a été lancé le 20 novembre et prendra fin le 28 novembre prochain. « Le cinéma enregistre le temps » est le thème de cette année. En effet, cela fait 15 ans que les cinéphiles apprécient le cinéma panafricain et une dizaine de réalisateurs malgaches ont été mis en lumière. Depuis, ils ont tracé leur chemin dans le monde du cinéma.
« Le cinéma est une passion »
Ils ont gagné le zébu d’or. Aujourd’hui, Ils forment en quelque sorte une communauté et ils restent actifs. Tel est le cas de Ludovic Rianando Randriamanantsoa. Il remporte le zébu d’or en 2011 avec son film court « Le glas ». « J’ai travaillé en tant que monteur et j’ai réalisé quelques films courts. J’ai également déjà été assistant-réalisateur du film long métrage « Djaomalaza 3 ». Aujourd’hui, je suis scénariste et réalisateur de série. On peut toujours me consulter pour des projets tant qu’on parle de cinéma ». Travailler dans le monde cinématographique est une passion pour Ludovic. Il aime partager ses acquis dans ce domaine.
 « Faire entendre sa voix »
C’est aussi le cas de Firoza Zahir Houssen, gagnante du zébu d’or de l’année 2016, avec son film court « Maux d’elle ». « Je me suis dit qu’il fallait que je continue à faire des films parce que c’est-ce que j’ai envie de faire dans ma vie. Mais je rêvais aussi de voir mes œuvres traverser les frontières. Je rêve d’être vue et entendue ailleurs qu’ici, qu’on se rende compte qu’à Madagascar, nous ne manquons pas d’idées mais qu’il manque juste quelques opportunités ». Actuellement,  la réalisatrice est sélectionnée au Poitiers Film Festival.
« Il est temps…. »
Le chemin est plus ou moins différent pour Feno Mahery Ramaholisoa qui a obtenu le prix spécial du jury en 2011 pour son documentaire « Les colons de Tamansourt ». Il a toujours travaillé dans le monde cinématographique mais en tant qu’assistant réalisateur. « Si d’autres réalisateurs collègues ont réalisé leurs propres films, moi, j’ai toujours travaillé en tant qu’assistant réalisateur, pour des participants au RFC ou aussi pour des collègues.  Mais depuis deux ans, j’écris et je suis sur mon projet de long métrage ».
Ce qui est sûr, c’est que ces réalisateurs entendent booster le monde du cinéma malgache.
