Célébrer Noël avec sa famille, autour d’un dîner finement préparé, les cadeaux dans un coin de la maison prêts à être déballés … Certains n’auront pas cette chance cette année. Entre maladie et fêtes de fin d’année, les parents des enfants malades font tout leur possible pour offrir tout de même à leur trésor un noël magique. Reportage à l’hôpital Mère-Enfant Tsaralalà na.
Des visages tristes et fermés remplissent la salle d’attente de l’Hôpital. Pour la plupart, ce sont des parents qui accompagnent leurs enfants pour une consultation médicale. A une semaine de Noël, l’ambiance festive est absente sur les lieux.
Un Noël silencieux
Pour cette mère de famille, qu’on appellera Virginie, les fêtes de fin d’année risquent d’être moins joyeuses. Elle accompagne sa fille de 4 ans qui va être opérée prochainement sous anesthésie générale : une période d’angoisse tant pour elle que pour son enfant. « Ma fille était toute excitée à l’arrivée de noël, raconte-t-elle avec tristesse, et cette hospitalisation a été un choc. En plus, on a déjà préparé un budget pour les fêtes de fin d’année mais on va devoir l’utiliser pour son hospitalisation ».
De son côté Andry, père d’une petite fille de 9 ans, affirme que « Noël se doit d’être célébré comme il se doit peu importe où nous nous trouvons ». Les murs de la chambre d’hôpital de sa fille sont décorés de beaux dessins et illuminés de guirlandes brillants. Au beau milieu de la pièce, le sapin fraichement décoré semble redonner vie à l’aspect terne des lieux. « C’est pour qu’elle ait le sourire, et qu’elle ressente toujours la magie de Noël, même malade », termine-t-il.
Un service plein à l’approche des fêtes
Pour le cas de l’Hôpital Mère-Enfant Tsaralalà na, le service accueille, comme à chaque période de pré-fêtes, beaucoup de patients. Entre les consultations, les visites prénatales, et les hospitalisations, le personnel médical est débordé. « Les parents s’empressent d’amener leur enfant à l’hôpital au moindre symptôme, parce qu’ils veulent éviter qu’ils tombent malade ou que ça s’aggrave à l’approche de Noël », explique un médecin de l’établissement. En effet, la plupart des cas de consultation sont des fièvres, des grippes passagères et des infections ou allergies légères dues à la surconsommation de sucreries. « C’est normal et fréquent en période de fêtes », poursuit-il.
L’Hôpital Mère-Enfant s’organise cette année de la même façon comme à chaque période de fêtes : un service continu le 25 décembre et le 1er janvier pour les urgences.
Rindra Maria