La production de vaccin sur le continent est soulevée lors d’un sommet de l’Union Africaine de deux jours qui a débuté lundi 12 avril.
L’Afrique est en marge de la vaccination contre la COVID-19 avec des Africains qui ne représentent que 2% de la population vaccinée dans le monde à ce jour (Chiffres OMS). Voilà le constat sans appel des responsables africains réunis en visioconférence depuis lundi pour la possibilité d’une production de vaccin contre la COVID-19 sur le sol africain. Ce sommet de l’Union africaine a pour objectif de formuler des recommandations à cet effet. En ce sens, le président en exercice de l’instance africaine, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, estime que le continent doit mettre en place au moins six centres de production. Plusieurs pays africains ont entamé leur campagne de vaccination. Pour l’heure, l’essentiel des doses sont fournies par l’initiative Covax, qui prévoit de couvrir 20% de la population africaine d’ici la fin de l’année.
Les premières productions africaines
Quoi qu’il en soit, des pays ont déjà pris les devants à l’image de l’Afrique du Sud qui va produire plus de 200 millions de dose dans le cadre d’un accord avec Johnson & Johnson. C’est également le cas du Rwanda qui est en pourparlers avec Moderna et Pfizer/Biontech. Pour sa part, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé que son pays produira ses premières doses en 2022.
Venant de s’engager sur la voie de la vaccination, la situation est encore floue pour Madagascar. Si le président de la République a annoncé que le pays a choisi deux vaccins, on ne sait toujours pas desquels il s’agit.