Depuis le début de cette deuxième vague, les autorités ont fait état d’une prévalence importante de cas de faux négatifs. Quoi qu’il en soit, le mot d’ordre est de se faire traiter de la COVID-19 dès l’apparition des symptômes.
Etat grippal
Ayant des antécédents de problèmes respiratoires, une jeune femme dans la trentaine s’est fait tester après qu’un de ses collègues ait été contaminé par la COVID-19. Ayant des difficultés respiratoires et présentant quelques symptômes grippaux au moment du test, elle avait cru que son prélèvement serait positif. Mais non. Cela ne l’empêchait pas de voir sa santé stagner voire se dégrader. En allant chez son médecin traitant, ce dernier l’a prescrit un traitement contre la COVID-19.
Elle n’est pas la seule dans ce cas. Un jeune plus ou moins du même âge s’est également plaint d’avoir eu plusieurs des symptômes dont la perte de l’odorat. « J’ai eu de la fièvre et je ressentais des douleurs musculaires. C’était comme si j’avais une forte grippe. On m’a fait le test mais il s’est avéré négatif. C’est peut-être un faux négatif, je ne sais pas », témoigne-t-il. Il a immédiatement commencé un traitement sur la prescription de son médecin. « Je me sens beaucoup mieux aujourd’hui mais c’était assez violent », ajoute-t-il.
Confinement
Cette deuxième vague s’annonce plus difficile à gérer que la première. La panique commence à s’emparer d’une partie de la population qui se rue vers les médicaments. Cela fait naitre des dérives en tout genre que le gouvernement tente de juguler comme le marché noir de médicaments. Quoi qu’il en soit, les autorités ont indiqué depuis le début que les patients qui présentent plusieurs symptômes de la COVID-19 doivent être traités comme tel dans les établissements publics. Par ailleurs, la probabilité d’existence de faux négatifs ramène à la question de la fiabilité des chiffres officiels actuels qui peuvent être sous-estimés.
Antanarivo, épicentre de l’épidémie, a vu cette semaine une diminution palpable de l’affluence dans les rues. Ce weekend, il va connaitre un premier confinement depuis un peu moins d’un an. Reste à savoir si cela va se traduire par une baisse des chiffres dans les prochains jours.