Le président de la République a avancé le mois d’octobre pour la réouverture du ciel de Madagascar.
Une éventuelle ouverture des frontières en octobre. Voilà l’une des principales informations à retenir du voyage de la délégation présidentielle à Paris. Longtemps suspendus à une annonce allant dans ce sens, les professionnels du tourisme affichent cependant leur scepticisme. « Je ne pense pas que cette ouverture aura les mêmes retombées que pour l’année dernière », déplore le président du conseil d’administration de l’Office régional du tourisme de Nosy-Be Sonny Tatatsiresy. Vers la fin de la première vague en 2020, le gouvernement avait donné du baume au cœur des opérateurs touristiques de Nosy-Be en autorisant l’arrivée de touristes étrangers le 1er octobre. « Entre octobre et décembre, on avait affiché un taux de remplissage de 30% », fait savoir Sonny Tatatsiresy qui parle d’un flux de touristes satisfaisant compte tenu du contexte.
« La différence par rapport à l’année dernière c’est que l’annonce de la réouverture a été faite plusieurs mois à l’avance. Là , il n’y a même pas deux semaines pour la préparation », souligne-t-il. Notre interlocuteur également de regretter le manque de précision quant à l’effectivité de cette réouverture. « On ne connait pas encore la date précise. Dans ce cas, c’est difficile pour ceux qui proposent la destination Madagascar de vendre », explique-t-il. Les acteurs du tourisme sont actuellement en réunion avec le ministère de tutelle pour décider d’un plan de relance du secteur. Â
Pour ce qui est de l’impact du festival Somaroho, le PCA de l’ORTNB indique que cela a été surtout bénéfique pour les établissements d’entrée de gamme. « D’après ce que j’ai entendu, tous les hôtels dans le centre de l’île ont fait le plein. Ils ont bien travaillé. On ne peut pas en dire autant des grands hôtels », conclut-il.
Tolotra Andrianalizah