Les sapeurs-pompiers ont eu du fil à retordre pour venir à bout de l’incendie qui a ravagé l’ancien bureau de l’ONEP hier, dans le quartier d’Ampasamadinika. Bien que des bouches d’incendie ont été utilisées pour éteindre le feu, ces bornes sont en nombre insuffisant à Antananarivo.
Milieu de matinée à Ampasamadinika. Les sirènes des pompiers ont brisé la quiétude de ce quartier. L’ancien bureau de l'Office National de l'Enseignement Privé sur la montée vers Isoraka a pris feu. Les pompiers sont arrivés rapidement sur les lieux. Les badauds ont vu les soldats du feu déployer de longs tuyaux sur le trottoir pour les raccorder à des bouches d’incendie. Le chef de corps des sapeurs-pompiers, le lieutenant-colonel Tiana Razaminahaka, indique que deux bouches d’incendie ont été utilisées pour cet incendie. La première est située à Antsahavola du côté d’Accès Banque et la seconde à Isoraka au niveau de l’intersection au sommet de la montée.
Débit
« Nous n’avons pas de normes précises en matière de densité pour les bouches d’incendie à Madagascar. Tout ce que je puis dire c’est qu’elles sont en nombre insuffisant à Antananarivo », explique le lieutenant-colonel Tiana Razaminahaka. Autre problème pour les pompiers, le débit de l’eau. Un pompier qui est intervenu sur les lieux a fait savoir que la bouche d’incendie doit transiter par le camion pour justement augmenter le débit. Tiana Razaminahaka toutefois d’indiquer que la Jirama a été contactée pour augmenter la puissance au moment de l’intervention. « Nous sommes tous au courant des problèmes d’eau dans la capitale. C’est pour cela qu’on a appelé la Jirama ».
Tolotra Andrianalizah