Ralentie par la deuxième vague de la COVID-19 en 2020, la reprise de la croissance post-pandémie est escomptée en 2022 d’après le Projet de Loi de finances initiale.
Une fois de plus la croissance économique dépendra de l’évolution de la COVID-19 dans le pays. Le Projet de Loi de finances initiale (PLFI) 2022 table sur une croissance de 5.4% mais cela sera conditionné, entre autres, par la normalisation de la situation sanitaire et la réouverture des frontières peut-on lire dans le document. Après une année 2020 de récession, la reprise annoncée en 2021 a été en-deçà des prévisions avec une croissance tablée à 4.3%, qui ne devrait être finalement que de 3.5%, la faute à une nouvelle flambée des contaminations au premier trimestre. L’évolution des nouveaux cas qui sont apparus ces derniers jours sera donc à surveiller, d’autant plus que le virus semble avoir regagné du terrain dans les autres pays.
Tsena mora
Le Projet de Loi de finances met notamment en avant l’engagement de l’Etat dans les investissements structurants en 2022. Le document parle de construction et de réhabilitation des voies de  communication, de développement de parcs énergétiques, et d’investissements dans le secteur primaire pour atteindre le double objectif d’autosuffisance alimentaire et de sécurisation des chaînes d’approvisionnement. Les investissements publics devraient ainsi atteindre 9.2% du PIB, soit 1.8 point de plus qu’en 2021. Une accélération de la réalisation des Velirano est prévue pour l’année 2022.
Sur le front du social, le PLFI prévoit notamment la poursuite de l’approvisionnement des marchés en produits de premières nécessités. Les mécanismes Tsena Mora et autre Vary Tsinjo devraient donc être maintenus en 2022. L’inflation en fin de période est annoncée à 6,4%contre 7% en2021.
Tolotra Andrianalizah