Améliorer les conditions des artistes et la transparence. Voilà en résumé l’objectif des propositions que les artistes ont émis alors que l’Office malgache des droits d’auteurs (OMDA) traverse des périodes troubles avec l’abrogation de son directeur général.
« Entre 120 000 et 200 000 ariary. C’est ce que j’ai pu toucher auprès de l’OMDA chaque année », indique Kougar présent au Solimotel Anosy hier. Des artistes s’y sont réunis pour discuter des améliorations à apporter pour la gestion de l’OMDA. « L’idée est d’améliorer les conditions des artistes et la transparence dans la gestion et le partage des droits d’auteur », déclare X-Tah. Le rappeur du groupe Da Hopp précise que les réformes proposées sont techniques. « Notre réunion d’aujourd’hui n’a rien de politique. C’est vraiment pour améliorer les choses et rémunérer à sa juste valeur le travail des artistes inscrit à l’OMDA », ajoute-t-il. Parmi les améliorations proposées, l’utilisation d’un logiciel pour permettre le suivi des diffusions des œuvres des artistes par les médias.
2 millions d’ariary
« Les artistes doivent avoir accès librement et en toute transparence à tous les éléments relatifs à la gestion de l’office », peut-on lire en introduction du document qui réunit les propositions des artistes. Fidy Rabearisoa, dit Coach Fidy, indique que les propositions ne sont pas figées. Les artistes présents ont d’ailleurs participé activement aux discussions. Autre point saillant parmi les propositions d’augmentation des redevances perçues auprès des stations médias. Coach Fidy a fait remarquer qu’une chaine de radio de la capitale ne paie qu’un forfait de 2 millions d’ariary par an alors que sa programmation est à 70% musicale.
Tolotra Andrianalizah