Le président sortant Emmanuel Macron affrontera comme il y a cinq ans Marine Le Pen. Il n’a fallu attendre que quelques heures après la fermeture des bureaux de vote pour avoir ces résultats quand à Madagascar, il a fallu attendre trois semaines en 2018.
Si la comparaison ne peut se faire entre la gestion électorale française et malgache, difficile de ne pas faire le parallèle dans la célérité du dépouillement des votes. Quelques heures après la fermeture des bureaux de votes, les Français ont su qui s’affronteront au second tour. Inimaginable à Madagascar pour l’heure. « Plus c’est court, mieux c’est », indique toutefois le membre de la Commission électorale nationale indépendante Ando Andriamalazaray à propos de la durée du traitement des résultats. « C’est l’une des ambitions de la CENI de raccourcir cette durée car plus c’est long, plus il y a des risques de suspicions », ajoute-t-il.
Hélicoptère
A cause du mauvais état des routes, les informations de certains centres éloignés peuvent mettre plusieurs jours pour arriver entre les mains de la commission électorale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, des hélicoptères ont été mobilisés en 2018. Malgré cela, il a fallu attendre le 28 novembre pour avoir les résultats du scrutin du 7 novembre. On se souvient que tout au long du processus du dépouillement, la CENI s’est fait attaquer de toutes parts par les états-majors des candidats.
Le deuxième tour de l’élection présidentielle française se déroulera le 24 avril entre le président sortant Emmanuel Macron et le leader du Rassemblement national Marine Le Pen.
Tolotra Andrianalizah