Le syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants section Antananarivo maintient la pression.
Deux mois. Cela fait plus de deux mois que le syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants (SECES) milite pour l’adoption d’une loi sur l’autonomie des universités et des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Si le texte a été débouté par la Haute cour constitutionnelle, le syndicat entend maintenir la pression en renforçant leur volonté de ne pas reprendre les cours. « Cette loi est une solution aux problèmes actuels au sein des universités mais les gouvernants ne veulent rien entendre », soutient le président du SECES section Antananarivo Grégoire Ravelonirina durant l’assemblée générale que la section a tenu ce jour à Ankatso. Il en est ressorti que la grève va donc se poursuivre.
Irréductible Seces Toliara
Quoi qu’il en soit, l’appel n’a visiblement pas été suivi par tout le monde. Grégoire Ravelonirina a d’ailleurs admis que des enseignants ont poursuivi et poursuivent leur cours à l’université d’Antananarivo. Lors de sa prise de parole le président national du syndicat Dr Faliarivony Randriamialinoro a fait le topo des manifestations dans les autres universités. Il a indiqué que seule la section Toliara n’a pas observé de grève et a continué de travailler normalement. « La section Fianarantsoa maintient la manifestation. Mahajanga et Toamasina ont indiqué attendre l’évolution de la situation pour décider », a-t-il déclaré devant ses pairs.
Chez les étudiants, c’est le désarroi. Une étudiante en L1 communication déclare ne plus savoir à quel saint se vouer. Pour s’occuper elle a décidé de faire un stage dans une boite en attendant. « C’est à peine si nous avons entamé le semestre », déplore-t-elle.
Tolotra AndrianalizahÂ