Aucune effraction n’a été observée sur les coffres forts du ministère des Mines d’où l’or a été subtilisé.
Le ministre des Mines et des ressources stratégiques Olivier Rakotomalala a tenu un point de presse ce jour à Ampandrianomby. Il a apporté des précisions sur la disparition d’or qui a défrayé la chronique cette semaine. Il confirme ainsi ce qui a été relayé dans la presse. 36,433 kg précisément ont été subtilisés dans le ministère. L’or a été entreposé dans des coffres-forts du département. Le ministre a indiqué que le vol a été constaté lors d’un inventaire effectué le 1er juin. Cet inventaire s’est fait en présence d’un huissier. Il s’agit d’une procédure normale qui suit la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général des Mines le 13 avril. « Des anomalies ont été observées durant l’inventaire, indique Olivier Rakotomalala. L’or a été remplacé par des objets métalliques d’une vingtaine de kilo ».
73 kg
Une source auprès du ministère indique que le coffre-fort n’a présenté aucun signe d’effraction. « Les substituts métalliques ont été peints avec une couleur dorée », souligne la source qui ajoute que des pierres précieuses ont également disparu. Neuf personnes ont été placées sous mandat de dépôt dont des quatre anciens directeurs et des agents du ministère. Les directeurs en question ont tous exercés depuis 2019. Le ministre d’indiquer que l’enquête suit son cours. Notre interlocuteur précise que les coffres forts sont protégés par deux niveaux de sécurité : une clé et un code.
Cette nouvelle affaire fait tâche dans la mesure où le mystère reste finalement entier autour des 73 kg d’or interceptés en Afrique du Sud.
Tolotra Andrianalizah