Les autorités ont peu gouté l’application de tarif de 800 ariary chez certaines lignes de transport en commun dans la capitale depuis samedi. La commune est montée au créneau ce jour.
Les autorités se devaient de réagir après ce qui peut être assimilé à un acte de rébellion de la part de certains transporteurs. Rappelant qu’il s’agit d’une déclaration du président de la République, le directeur du transport et de la mobilité urbaine de la Commune urbaine d’Antananarivo le commissaire Estel Ainanirina signifie ce jour que le rôle des responsables locaux et étatiques est de mettre en œuvre la décision de fixer le ticket du taxibe à 600 ariary. « Il n’y a plus de discussions. Le tarif est à 600 ariary », déclare-t-il à la presse ce jour entre le directeur de cabinet du ministère des Transports et de la météorologie, Ratsimba Andrianalison et le commissaire central, le commissaire Radanielson.
Baccalauréat
Depuis samedi, les lignes de transport en commun réunies au sein du groupement « Fitaterana mirindra ho an’Antananarivo » FMA, emboitées par d’autres coopératives ont passé outre la décision sortie de la rencontre entre le président de la République et l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) en appliquant un tarif de 800 ariary.
Le commissaire Estel Ainanirina de poursuivre que les coopératives qui ont suivi cette voie ont jusqu’à jeudi pour rentrer dans les rangs sans quoi, les voitures s’exposent à une mise en fourrière et à un retrait de licence. La décision d’attendre jeudi n’est pas anodine dans la mesure où les épreuves du baccalauréat commencent ce lundi. La réaction des transports est … redoutée.
Tolotra Andrianalizah