Nouveau ministre, nouvelle approche. Exit le comité conceptuel et place à la consultation nationale par groupe d’intérêt. Le ministère des Mines et des ressources stratégiques organise un atelier pour recueillir les propositions des différentes parties prenantes en vue de la refonte du Code minier.
L’exécutif s’y est cassé les dents jusqu’ici. Pas question pour le ministre Olivier Rakotomalala de reprendre la même approche pour la refonte du Code minier. Depuis mardi 16 aout, une consultation nationale a débuté au Mining business center à Ivato. « Quand on a pris les rênes du ministère plusieurs parties prenantes ont indiqué ne pas avoir été prises en compte dans le comité conceptuel », lance Olivier Rakotomalala en marge de la première journée. Il a alors indiqué que l’atelier vise une collecte structurée des propositions pour compiler facilement les idées. La finalité est de rédiger rapidement un avant-projet de loi selon Olivier Rakotomalala qui admet les difficultés d’arriver à un consensus compte tenu les intérêts trop divergents.
Velirano 10
De ce fait, le ministère a décidé de consulter les groupes d’intérêt un par un au cours des cinq jours que durera l’atelier. La première journée a été dédiée à l’administration. Ce mercredi, ce sont toutes les entités et parties prenantes au niveau des directions régionales qui sont appelées à s’exprimer, avant les petites mines jeudi. Vendredi, ce sera au tour des grandes mines et des comptoirs de l’or. Les organisations de la société civile seront entendues lundi.   Â
Le ministre Olivier Rakotomalala de préciser que la refonte du Code minier entre dans l’engagement numéro 10 du régime sur la gouvernance du secteur minier. Compte tenu du caractère non renouvelable de ces ressources, il insiste que la nécessité bien gouverner le secteur. L’idée est d’assurer la traçabilité des produits miniers à travers toutes les chaines de valeurs afin d’éviter les manques à gagner, le tout dans un esprit gagnant-gagnant.
Tolotra Andrianalizah