Le ministère de l’Economie et des finances met en place sa politique interne de lutte contre la corruption en collaboration avec le Bianco.
« Il faut croire que la corruption peut être éradiquée et agir en conséquence pour qu’on puisse arriver à quelque chose dans la lutte contre la corruption », lance la ministre de l’Economie et des finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. C’est dans cet esprit que le ministère de l’Economie et des finances annonce le lancement de sa politique interne de lutte contre la corruption. Elle sera appliquée au sein du département sur une durée de trois ans ponctuée par une évaluation. Les mots d’ordre sont transparence, intégrité et redevabilité. Le ministère collabore avec le Bureau indépendant anticorruption (Bianco) pour la mise en œuvre de cette politique. Le directeur général Laza Andrianirina souligne l’importance de l’engagement du ministère de l’Economie en rappelant que la corruption est surtout une question d’argent. Le directeur indique que le Bianco a signé une convention de ce genre conformément à la loi sur la lutte contre la corruption.
A travers cette politique, le ministère de l’Economie et des finances entend restaurer la confiance du public, asseoir son autorité en termes de de bonne gouvernance financière et renforcer entre autres sa crédibilité, peut-on lire dans le document. La ministre de rappeler que son département s’est engagé sur cette voie depuis quelque temps, mettant notamment en avant les efforts de transparence matérialisés par la disponibilité des informations sur son site internet. Elle souligne également la digitalisation au sein des directions comme l’impôt et la douane qui selon elle, permet de diminuer le risque de corruption.
Tolotra Andrianalizah