Attendue par les journalistes depuis lundi, la présidente de l’Assemblée nationale a finalement tenu un point de presse mardi sur ce qui s’est passé à son domicile le weekend dernier.
Avare en mots. C’est une Christine Razanamahasoa altière et déterminée qui s’est présentée devant la presse. La déclaration de la présidente de l’Assemblée nationale était attendue après le cambriolage dont elle a été la victime samedi dernier. « C’est quelque chose qui a été perpétrée pour m’intimider, lance-t-elle d’emblée, mais en tant que responsable d’une institution de la République, je ne cèderai pas aux intimidations et je continuerai à assurer ma mission à la tête de l’Assemblée nationale ».
Silence
Elle affirme avoir une idée sur les personnes qui ont pu s’introduire chez elle. « Pour moi, il n’y a aucun doute sur l’identité des responsables de cette affaire. J’en ai l’intime conviction », poursuit-elle sans en dire davantage. Interrogée justement sur le mobile de cet acte, elle indique qu’elle préfère garder le silence. « Tout ce que je dirais sera scruté. Je préfère ne pas m’étaler », conclut-elle. Elle déclare toutefois que cet évènement n’impacterait pas sa détermination à continuer la lutte pour l’institution.
Pour rappel, la demeure de Christine Razamanahasoa a été la cible de cambrioleurs dans la nuit de samedi à dimanche. Un téléphone portable, un ordinateur et un sac contenant de l’argent auraient été dérobés d’après les informations publiées par le service de communication de l’Assemblée nationale. Aucun signe d’effraction n’a été décelé. Affaire à suivre.
Tolotra Andrianalizah