Une annonce retentissante a secoué le Vatican ce lundi, La bénédiction des couples dits « en situation irrégulière », englobant ainsi les divorcés remariés et les couples de même sexe, est désormais autorisé. Il ne s’agit toutefois pas de mariage.
Cette décision historique a déclenché une vague de réactions sur les réseaux sociaux. La nouvelle, initialement accueillie avec scepticisme, est confirmée par un document officiel approuvé par le Pape. Cela marque un assouplissement significatif de la position traditionnelle de l'Église catholique sur l'homosexualité. La bénédiction des couples homosexuels et des divorcés remariés est désormais autorisée, mais le dicastère pour la doctrine de la foi insiste sur le fait que cette bénédiction est « hors-liturgie » et ne doit pas être confondue avec le sacrement du mariage.
Détail technique
Le document souligne également qu'il est impératif d'éviter tout rituel ou prière susceptible de créer une confusion avec les éléments constitutifs du mariage. En d'autres termes, la bénédiction ne peut pas être effectuée lors d'une messe, mais plutôt lors d'un pèlerinage ou d'une prière collective, selon les indications du document, comme rapporté par Le Monde. Cette nuance a pour objectif de clarifier le caractère spécifique de cette bénédiction, évitant toute ambiguïté liturgique au sein de l'Église catholique.
Un homme de la communauté LGBT malgache fait remarquer que le Pape François a toujours manifesté une certaine ouverture d’esprit. Il tempère toutefois en soulignant le côté hors-liturgie. Quoi qu’il en soit, il indique que cela suffira pour alimenter un débat qu’il juge inutile. « Il y a des gens de mauvaise foi qui ne comprennent pas que l’homosexualité est juste un détail technique », déclare-t-il. Par ailleurs, il estime que les homosexuels malgaches ne sont pas, pour la majorité, intéressés par le mariage religieux. « Ils préfèrent surtout les démarches civiles pour les papiers ».
Tolotra Andrianalizah