Depuis plusieurs mois, plusieurs quartiers de la capitale et aux alentours qui sont raccordés au réseau de la Jirama sont à sec. Si la compagnie et les autorités communiquent sur les efforts qu’ils entreprennent pour résoudre le problème, les usagers sont obligés de s’adapter tant bien que mal.
« Ils ne viennent plus chez nous pour remplacer la citerne. Ce dispositif a été mis en place pour s’assurer que les usagers de cette borne continuent à avoir de l’eau », indique un responsable d’une borne-fontaine du côté d’Ankandrina, un fokontany dans la périphérie Est d’Antananarivo. Le dispositif, c’est un tuyau de fortune raccordé à la borne fontaine et qui alimente une grande bonbonne. « Cette citerne est là depuis un peu plus de trois ans, poursuit-il. Grâce à ce tuyau, nous pouvons recueillir l’eau de la borne-fontaine quand il y a de l’eau. Ensuite, nous remplissons les bidons des habitants ».
Forage
Avec le retard de la pluie cette année, l’eau se fait rare dans les quartiers de la capitale. Une source auprès de la Jirama indique que la compagnie continue d’approvisionner en eau les zones les plus touchées en remplissant les bonbonnes qui ont été placées dans ces quartiers. Notre interlocuteur indique que les pluies qui sont tombées n’ont pas encore suffit pour permettre de satisfaire les besoins des usagers.
Ce 27 décembre, la Jirama a annoncé la réception des travaux effectués sur un forage du côté d’Ankatso pour soulager la zone. L’unité de production n’a plus fonctionné depuis avril 2023 selon les informations fournies par la Jirama. Elle produit désormais 5m3 d’eau par heure, un débit qui peut être augmenté suivant la disponibilité de l’eau, toujours d’après les explications. Le ministre Fidiniaivo Ravokatra d’indiquer qu’Antananarivo ne peut échapper aux problèmes de distribution d’eau pour le moment. D’après lui les mesures qui ont été prises atténuent pour le moment les impacts que la situation a sur le quotidien de la population.
Tolotra Andrianalizah
