Le nom de Johnny William Andrianambinitsoa pourrait bientôt entrer dans les annales comme le premier violeur à subir la castration suivant les nouvelles dispositions du Code pénal concernant le viol d'enfant.
L'histoire de cette fillette de six ans qui a été violée aura ému plus d'un ces derniers jours. Tristesse et incompréhension se sont entremêlées à la vue des photos de l'enfant sur son lit d'hôpital. Son bourreau, un certain Johnny William Andrianambinitsoa dit Da-Willy a, quant à lui, cristallisé la colère d'une société malgache visiblement excédée par ces affaires de viols d'enfant ou d'agression sexuelle tout court peu importe la victime, du moins sur les réseaux sociaux.
Sur les réseaux sociaux car, on pointe de plus en plus du doigt l'existence d'une culture du viol au sein de cette même société. Car les Da-Willy, il y en a eu plusieurs ces dernières années. En 2023 par exemple, l'émotion était tout aussi forte lorsque les journaux ont relayé le viol d'un bébé de 11 mois. C'est justement pour cela que le gouvernement a décidé d'introduire la castration dans l'arsenal des peines dans le but d'éviter les récidives mais surtout pour dissuader les violeurs d'enfants. Visiblement, cela n'a pas suffi pour freiner les ardeurs de Da-Willy. La procureure Narindra Navalona Rakotoniaina indique que deux chefs d'inculpation sont retenus contre lui : tentative de meurtre et viol perpétré sur un mineur de moins de 10 ans. Bref, cela fait de lui le candidat idéal pour la castration.
Tolotra Andrianalizah