C’est le début de la fin du calvaire pour les taxis-brousse des régions qui étaient fermées, à l’exception de ceux des 5 principales zones touchées par la covid-19. En effet, ils ont pu reprendre leurs activités depuis que le déconfinement a été décrété. Néanmoins, ils doivent toujours respecter les mesures de précautions très strictes.
Le feu vert a été donné aux chauffeurs de taxis-brousse. La circulation est de nouveau autorisée à travers les zones du pays où la vie reprend son cours normal. Les taxis-brousse peuvent ainsi reprendre la route à condition qu’ils ne franchissent pas les limites définies : interdiction d’entrer, de sortir ou de traverser la région Analamanga, et les districts de Toamasina I, Toamasina II, Fénérive-Est et Moramanga. Par ailleurs, « ils doivent aussi respecter à la lettre toutes les mesures barrières », explique le directeur général de l’Agence des Transport Terrestres (ATT), le général Jeannot Reribake.
Précautions à prendreÂ
Il s’agit notamment de l’interdiction de rassembler plus de 50 personnes dans les gares routières, l’obligation de désinfecter régulièrement les véhicules, l’utilisation de gel désinfectant, le respect de la distance de sécurité. Ainsi, le nombre des passagers à transporter sera limité. Ils doivent aussi assurer la traçabilité de tous les passagers en cas de contamination. Ces derniers doivent alors remplir une fiche mentionnant leur identité et leur contact.
Ces mesures peuvent sembler sévères. Mais sans le respect de ces conditions, les autorités ne permettraient pas à ces taxis-brousse de travailler à nouveau. En effet, avec l’augmentation du nombre de cas confirmés chaque jour dans le pays, il faut redoubler de vigilance.
En cas de non-respect de ces précautions, les chauffeurs auront pour sanction l’interdiction de travailler. Il reste tout de même à savoir comment les mesures seront appliquées par les autorités.
