Par rapport à ce que l’on voit chaque année, la fête nationale pour célébrer le retour de l’Indépendance a été peu festive dans la ville des mille. L’absence de l’habituel théâtre de feux d’artifice le soir du 25 juin, des podiums pendant la semaine précédant le jour J ainsi que du spectacle qui a lieu habituellement après le défilé militaire, a marqué les Tananariviens.
C’est en raison des mesures sanitaires prises pour endiguer la pandémie qu’une grande partie des manifestations pour marquer la fête nationale a été annulée cette année. Toutefois, le Président de la République a prévu la date du 14 octobre pour fêter dignement l’Indépendance.
Soirée du 25 juin, l’effervescence reste au rendez-vous
Certes, le lac Anosy n’a pas brillé de mille feux comme tous les ans mais pour les habitants de la capitale, cela n’a pas empêché de marquer la soirée. Pour certains, ce fut l’occasion de passer la soirée en famille ou entre amis avec des lampions en guise de décoration sur les terrasses ou dans les jardins. Pour d’autres, il était temps de brancher les enceintes et mettre de la musique à fort volume, quitte à faire du tapage après trois mois de « silence » pendant le confinement.
Dans la plupart des quartiers de la capitale, de nombreuses familles ont choisi de respecter la tradition de « la marche aux flambeaux » dans les rues. Selon certains, malgré les restrictions, la marche aux flambeaux est, avant tout, une tradition qu’il faut apprendre et transmettre aux enfants. Pour d’autres, faire place à la célébration est une façon d’oublier la crise Covid-19, le temps d’une soirée.
La journée du 26 juin comme une journée normale
Pour beaucoup, la journée du 26 juin 2020 a été un jour parmi tant d’autres. Dans des quartiers de la ville comme Anosibe, 67 ha, Andravoahangy…, les marchés ont été presque noirs de monde. Selon de nombreux marchands, la conjoncture ne leur permet pas de rester à la maison sans rien faire. Ce fut donc un fête nationale sans faste ni artifice !