Cette période de l’année est toujours délicate pour la Jirama. Elle rime souvent avec délestage, un mot qui ravive de douloureux souvenirs pour les abonnés de la capitale. Bon nombre d’usagers se plaignent des coupures intempestives ou de baisse de tension, depuis le début de cette semaine et ce, dans de nombreux quartiers. Les responsables auprès de la compagnie nationale admettent que la compagnie travaille déjà là -dessus.
« En saison sèche, lorsqu’il n’y a pas assez d’eau dans les réservoirs des barrages hydroélectriques, nous devons basculer davantage sur le thermique », lance le PCA Solo Andriamanampisoa. Il explique que la Jirama doit alors s’appuyer davantage sur les fournisseurs. « C’est un défi pour la compagnie d’autant plus que les abonnés ont la possibilité de différer le paiement de leurs factures actuellement ».  En ce sens, il indique que la compagnie anticipe déjà la période d’étiage en essayant de trouver des solutions auprès du gouvernement et des bailleurs de fonds pour ne pas que le délestage repointe le bout de son nez. Il tient à préciser que les coupures actuelles sur le réseau sont de simples pannes techniques et non dues au délestage.
Quoi qu’il en soit, le directeur général Vonjy Andriamanga a fait savoir, au détour de la conférence de presse de ce jour, que la Jirama a déjà bénéficié de 170 milliards d’ariary de subvention de la part de l’Etat. Il est toutefois resté évasif sur l’utilisation de cette enveloppe en indiquant que « l’argent sera utilisé pour combler les besoins de la Jirama ».