COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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©Studio Sifaka
Rajean et un collègue qui transportent des gravillons.

Ces Tananariviens qui bravent le confinement

Seul le commerce de biens et des services essentiels est autorisé à ouvrir durant le confinement. Une mesure qui n'a pas été suivie à la lettre en ce premier jour de la quinzaine.

Salons de coiffure, ateliers de réparation de téléviseurs, gargotiers, marchands ambulants, … nombreux ont continué à vaquer à leurs activités dans la capitale malgré le confinement où seul le commerce des produits de premières nécessités est normalement autorisé. Résultats, le confinement n'a pas été respecté dans pratiquement tous les quartiers d'Antananarivo durant la matinée de lundi. A certains endroits, on aurait cru à un jour normal hormis peut-être l'absence des taxibe. Les embouteillages étaient au rendez-vous et beaucoup de piétons ont arpenté les trottoirs faute de transport en commun.

Quid des personnes travaillant dans l’informel ?

Rajean, qui fait des petits boulots du côté d'Andravoahangy, transportait encore des gravillons à Anjanahary. Habitant du côté de Mahazo, il s'est rendu comme chaque matin sur son lieu de travail malgré le confinement. « Je n'ai pas le choix. Je dois travailler », lance-t-il derrière son masque. Le cas de Rajean mais aussi de nombreux autres travailleurs de l'informel constituent un casse-tête pour les autorités. Jusqu'à quel point peut-on confiner la capitale ?

Quoi qu’il en soit, les rues d'Analakely, du côté du Lycée JJR, ont été abandonnées par les marchands de rue. Quelques irréductibles ont tout même bravé les interdictions un peu plus haut, au niveau des pavillons. La communication de la police nationale a indiqué avoir fermé des bars et des points de vente de friperies. Cela devrait continuer dans les prochains jours du confinement afin de contenir la propagation de la covid-19.

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