Les mesures pour les 15 prochains jours après le prolongement de la situation d’urgence sanitaire résumées par le Premier ministre, Ntsay Christian :
Pour la région d’Analamanga :
- Le confinement se poursuit mais avec quelques assouplissements sur certains points :
Les entreprises du secteur privé peuvent opérer jusqu’à 13h, à condition de prendre en charge le transport de leur personnel et de respecter les normes sanitaires sur le lieu de travail.
Les restaurants peuvent ouvrir jusqu’à 13h à condition de respecter les normes sanitaires.
La double montée en moto est autorisée à condition d’avoir un justificatif de filiation (livret de famille, …).
Les épiceries de quartier ouvrent jusqu’à 13 h au lieu de 12h auparavant.
- Ce qui ne change pas :
Le port du masque obligatoire.
Les déplacements limités au strict minimum.
Seule une personne par famille peut faire les courses.
Pas de taxi-be mais taxi autorisé.
Pas plus de 3 personnes dans les voitures.
Transport de marchandises autorisé.
Les funérailles ne doivent pas se faire en dehors de la région.
Les lignes nationales de taxis-brousse toujours suspendues.
Ecole suspendue pour toutes les classes.
Couvre-feu de 20h à 4h du matin.
Pour les districts Toamasina I et II, Moramanga et Fénérive Est :
Le Premier Ministre a annoncé un assouplissement des mesures :
Activités économiques jusqu’à 17h.
Arrêt des transports en commun jusqu’à 19h.
Couvre-feu de 22h et 4h.
Taxis-brousse suspendus.
Pour les autres régions :
Interdiction de réunion ou d’attroupement de plus de 50 personnes.
Fermeture des bars, discothèques, salles de spectacle.
Vols nationaux suspendus.
Contrôle des prix des PPN.
Le Premier Ministre a indiqué que des mesures spécifiques peuvent être prises localement après concertation avec le centre de commandement opérationnel covid-19 (CCO). Il peut s’agir de la mise en place de couvre-feu ou de nouvelles restrictions. Face aux plaintes de la population concernant la hausse des prix des médicaments, les pharmaciens sont appelés à participer à l’effort de guerre. A cet effet, il a parlé au président de l’ordre des pharmaciens pour qu’il y ait un contrôle des prix, des détaillants aux grossistes.Â
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