Peut-on évaluer la perte économique causée par les impacts du changement climatique ? Oui. WWF International a publié dans leur rapport « Global Futures » que Madagascar risquerait de perdre 4.2% de son produit intérieur brut d’ici 2050, soit environ 520 millions d’Ariary.
Ces scientifiques partent du principe qu’une nature dégradée ne peut plus accomplir son rôle correctement. La perte des barrières de corail et des mangroves, qui sont les défenses naturelles des zones côtières, menace la résilience de la filière pêche et l’aquaculture. Les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, perdront leur habitat à cause de la déforestation massive. Celle-ci rime avec réduction de pluie et sécheresse, touchant directement le secteur agricole.Â
Tout ceci aura des conséquences sur la vie économique mondiale. Citons notamment la baisse de la production halieutique et de la production agricole, la hausse de prix des fruits et légumes sur le marché. Mais également la rareté des matières premières telle que le bois, le coton ou le gaz naturel.
A Madagascar, le Ministère de l’environnement et du développement durable a signé le Plan National d’Adaptation (PNA) lors de la conférence internationale COP25 à Madrid. Les efforts du pays seront concentrés sur huit secteurs clés : l’agriculture, la santé, les ressources en eau, les zones côtières, la foresterie, les infrastructures, la gestion des risques climatiques et l’approche genre.
Â