En février 2020, l’ONG Youth Frist en collaboration avec l’Unicef, a affirmé que 84% des adolescents habitant la région Analamanga et Atsinanana sont victimes de violence sur internet. Mais dans la plupart des cas, ces jeunes ne savent même pas qu’ils le sont.
La responsable communication de Youth First, Karen Ramanantoanina, rappelle que « toutes les formes d’agressions qui se passent sur internet et sur les réseaux sociaux sont considérées comme de la violence en ligne. Cela peut être du harcèlement, des insultes, des menaces, du chantage, une usurpation d’identité, des rumeurs et des fake news ainsi que des arnaques et bien d’autres formes. »
Dans cette étude récente, l’ONG a identifié que Facebook reste le principal outil de communication le plus utilisé à Madagascar. Ce réseau social est donc le moyen le plus facile pour favoriser la violence sur internet.
Dans une situation de crise sanitaire, comme celle que l’on vit actuellement, il peut surgir des comportements extrémistes. Karen Ramanantoanina cite notamment les réactions excessives des utilisateurs d’internet sur des débats en ligne, aboutissant souvent à une incitation à la haine ou à des insultes gratuites.
La meilleure façon de réagir, c’est de ne pas céder et éviter de prendre part à ce genre de publications. D’autant qu’il est recommandé de signaler les contenus qui semblent inquiétants ou dangereux en utilisant les formulaires ou les guides adaptés pour cela, sur toutes les plateformes en ligne.Â