L’air n’a jamais été aussi propre dans la capitale. La capitale est largement en dessous du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé. En temps normal, l’air est irrespirable à cause de la pollution automobile et des feux de brousse et de forêts.
L’ONG INDRI ou Initiative pour le Développement, la Restauration écologique et l’Innovation a mesuré la pollution de l’air à Antananarivo le 19 avril 2020, en plein confinement. Le taux de particules fines était à 1/8 de la norme établie par l’OMS, tandis que celui des particules grossières était à 1/10. L’air est de bonne qualité même dans les tunnels.
Les restrictions de la circulation en cette période d’état d’urgence sanitaire et le fait d’être actuellement en dehors de la saison des feux de brousse contribuent à ces bons résultats.
Record de pollution battu en 2019
En temps normal, l’air est de très mauvaise qualité à Antananarivo. Parfois, la ville suffoque dans un épais brouillard de pollution pendant plusieurs jours. C’était notamment le cas en octobre 2019 où INDRI a mesuré une pollution 10 fois supérieur au seuil de l’OMS.
Si la période de confinement a donné plus de résultats que les journées sans voitures organisées depuis quelques années. Elle est aussi l’occasion de repenser notre système de mesure et de lutte contre la pollution de l’air à Madagascar.