80 % de la vanille sur le marché mondial provient de Madagascar. Ce produit est cultivé essentiellement dans la région SAVA. Une production qui fait vivre 32 communes dans cette région. Cependant, cette filière n’est pas épargnée par la crise causée par la COVID19 même si elle représente le pilier principal du développement économique de Madagascar.
Avenir incertain
Comme le tourisme, le marché de la vanille est pourvoyeur de devises au sein de l’économie malgache et rémunère une chaîne de valeur entière, allant des producteurs aux exportateurs en passant par les collecteurs et les transporteurs. Pourtant, le prix de ce produit fétiche malgache ne cesse de baisser. Quelques années auparavant son prix était entre 350 dollars à 500 dollars le kilo. Ces deux dernières années, le cours de la vanille a chuté aux environs de 200 dollars.
Actuellement, face à la covid19, les exportations connaissent des impasses. Selon le directeur de la Communication au sein du ministère de l’Industrie et du Commerce et de l’Artisanat, Madagascar ne peut pas exporter, si les pays acheteurs n’en demandent pas. Et la suite dépendra encore des mesures prises par chaque pays importateur. A l’approche de l’ouverture de la saison de récolte de la vanille au mois de juin, l’avenir des opérateurs dans ce secteur reste incertain. Et toujours selon le ministère de tutelle, un conseil national de la vanille sera mis en place. Il aura pour rôle de déterminer les éventuels marchés d’écoulement de ce produit.