Chaque individu possède des droits universels et valables, quelle que soit sa nationalité, sa race ou son origine. Cependant, beaucoup n’en ont pas connaissance même quand il s’agit des plus fondamentaux. Il est pourtant important de les connaître pour se protéger et aussi pour protéger les autres, notamment, dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire, où les droits fondamentaux peuvent être piétinés.
« A l’hôpital, les patients qui ont les moyens de faire des pots de vin sont privilégiés. Les gens qui ne sont pas en connaissance de leurs droits sont maltraités à cause de cela et ne jouissent même pas forcément des soins basiques dont ils ont besoin », explique Liantsoa Rakotoarivelo, responsable de la mobilisation communautaire au sein de l’organisation Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG).
Cet exemple figure parmi les nombreux cas de corruption recueillis par TI-MG, qui, à cet effet, a sorti un Guide anti-corruption, le 18 mai 2020. En effet, il a pour but de permettre à chacun de les identifier et d’accéder à des astuces permettant de lutter contre ce fléau qui tend à être un sport national, au pays. Du détournement des fonds destinés à approvisionner la population à la promotion canapé, les formes de corruption sont illustrées par des images simples et percutantes dans le guide. Il sera d’ailleurs partagé dans les zones les plus touchées par le coronavirus à Madagascar.Â
Cela ne fait que renforcer l’importance de connaître les libertés fondamentales de l’Homme, qui y sont aussi rappelées :
-  Chaque individu a le droit d’exprimer librement, chercher, recevoir, partager les informations et ses idées personnelles à travers les moyens de communication disponibles (relatif à l’Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ou DUDH).
- Chaque citoyen et société civile a le droit de demander aux dirigeants plus d’informations pour éclaircir ses doutes (relatif à l’Article 21 de la DUDH).
- Le journaliste a besoin de matériels de protection dans l’exercice de ses fonctions.
- Le Gouvernement ne doit pas emprisonner une personne sans raison même s’il y a divergences de points de vue (relatif à l’Article 9 de la DUDH).
- Chacun a le droit d’accès à des informations vraies et justifiées.
Le Guide anti-corruption peut être téléchargé gratuitement sur ce lien.
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