A l'instar des établissements scolaires, les universités ont fermé leurs portes depuis le début du confinement. Les responsables ont choisi l'option technologie et réseaux sociaux pour éviter une année blanche. Une situation que les étudiants vivent tant bien que mal.
Différentes solutions en ligne
Certaines universités privées de la capitale ont décidé de mettre en place une plateforme accessible uniquement par les étudiants et professeurs et qui leur permet de suivre les cours en respectant le confinement. Avec ces plateformes, non seulement les étudiants ont accès aux cours, tous niveaux confondus, mais peuvent également discuter librement avec les enseignants.
D'autres ont choisi la méthode plus simple et plus abordable pour le plus grand nombre : Facebook. Pour l'Université de Fianarantsoa, par exemple, les étudiants ont pu récupérer les sujets d'examen via des groupes de discussion Facebook. Le nombre d'étudiants étant trop élevé, il n'y a pas moyen de s'assurer de l'authenticité des réponses jusqu'ici, bien que de nombreuses idées aient fusé comme la mise en place d'un système vidéo ou de capture d'image. Pour ceux qui ne disposent pas d'un ordinateur, il suffit de traiter les sujets sur papier, de prendre une photo ou de les scanner, et de les envoyer par mail affirme le doyen de la faculté de Droit, Economie, Gestion, Sociologie de cette université.
Une solution qui reste problématique
Certains étudiants sont pris au dépourvu face à l'urgence de la situation. Nombreux sont ceux qui ont fui la capitale au début de la crise sanitaire. Certains sont retournés chez eux, dans des zones difficiles d'accès où internet est inexistant. Il leur faut donc parcourir des dizaines de kilomètres avant de trouver un cybercafé ayant une connexion acceptable pour charger les cours et les vidéos. Si la formation en ligne semble être une solution salvatrice en ces temps de confinement pour certains, elle reste difficilement accessible pour d'autres.