Covid19, confinement, télétravail… des mots qui auront marqué l’année pour presque tout le monde. Amputer les échecs et les retards à la pandémie de Covid19 simplifierait beaucoup de choses. Pourtant, pandémie ou non, il est important de faire le bilan de son année.
Faire le bilan de son année ne se résume pas à énumérer les objectifs fixés au début de l’année et de voir lesquels ont été atteints ou pas. C’est surtout poser une critique constructive par rapport à chaque objectif, que celui-ci soit réussi ou non. La dernière semaine de l’année est de loin la meilleure période pour le faire. Pour un bilan qui soit autant constructif que motivant, l’idéal serait de répondre par écrit à 4 questions.
- Qu’est-ce qui s’est bien passé ?
Malgré la pandémie de coronavirus, le confinement et le télétravail, c’est certain que chacun aura pu faire quelques réalisations positives. Il se peut que les points positifs ne rentrent pas dans le cadre des objectifs établis au début de l’année. On peut par exemple prendre comme point positif la faculté d’adaptation face aux changements qu’aura impliqués la Covid19. Quoi qu’il en soit, il reste important de les noter.
- Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
Bien que ce soit la question la plus douloureuse lors du bilan de son année, il est impératif d’y répondre. De plus, y faire face est plutôt libérateur. L’objectif est d’évaluer son avancement, par rapport aux objectifs fixés au début de l’année. Cela permet de sortir de la tête les échecs et de les voir d’un autre angle pour en tirer les meilleures leçons. Toutefois, pour que l’exercice porte ses fruits, il est important de répondre à la question avec toute l’honnêteté possible. Cette faculté d’autoévaluation permet de mieux cerner les blocages pour y apporter les solutions adéquates.
- Qu’est-ce que tout cela a apporté ?
Une fois les réalisations positives et les échecs listés, ceux-ci permettront de tirer les leçons à mettre en pratique pour l’année prochaine. Si les réussites servent de base ou de motivation, les échecs permettront quant à eux de tirer les meilleures leçons. Pour cela, l’idéal est de commencer par identifier les blocages. En identifiant ce qui a conduit à l’échec, il devient plus simple d’adopter une solution plus adaptée qui, elle-même, peut représenter un ou des points positifs de l’année.
- Quelle est la suite ?
C’est en se basant sur les réussites, les échecs, les leçons que tout cela aura apportées qu’il sera possible de déterminer ce que sera l’objectif pour la nouvelle année. Le mieux est de lister tout ce qui nous traverse l’esprit pour pouvoir mieux les organiser par la suite. Cela conduira à un ou plusieurs objectifs, qui vous permettront de mieux définir un plan d’action afin de les atteindre.
Dans tous les cas, l’idéal est de faire son bilan de l’année en mettant tout par écrit, sous forme d’un tableau ou d’un texte. Écrire permet de mieux structurer les pensées et les idées, souvent éparpillées.