Il y a quelques semaines, la communauté malgache fan de sneakers s’est émue devant des Air Jordan 4 Off-White proposés à plus de 4 millions d’ariary. L’article a été vendu. La publication a fait réagir.
Il est clair qu’en ces temps durs, la publication fait tache mais pour les férus de sneakers, ce prix est on ne peut plus normal. L’un d’entre eux, qui fait de la revente de baskets, a justement indiqué que pour des Jordan « hype », qui ont buzzé au moment de leur sortie, 1.000 euros n’est pas cher payer. « Le problème, c’est que l’ariary est trop faible. Les gens n’ont vu que les 4 millions d’ariary. La prochaine fois, il vaut mieux laisser les prix en euros ou en dollars », a-t-il souligné dans une publication.
Au toucher
Richardo, un autre passionné, confirme. « 1.000 euros, c’est un prix normal pour un Off-White. Moi-même, j’ai acheté les miens à 850 euros », précise-t-il, en expliquant que le prix des sneakers comme ces Jordan en édition limitée évolue au fil du temps. « C’est un business. Des revendeurs achètent les baskets pour les revendre ensuite lorsque le stock est épuisé. Il y a l’exemple des baskets Travis Scott qui coûtaient 300 dollars à la sortie. Au bout de 5 heures, on les proposait déjà à 1.000 dollars », développe-t-il, en soulignant qu’il y a une culture derrière les sneakers.
Mais est-ce qu’un prix cher est gage d’authenticité ? « Non », lance Richardo. Pour reconnaître des authentiques paires de sneakers, il avance quelques tips. « Il y a l’habitude mais personnellement, je fais beaucoup appel au toucher. La matière première doit être du cuir véritable. Il y a aussi les coutures et les finitions. Les faux sont plus grossiers avec des coutures qui ne sont pas parallèles. Sur des sneakers authentiques, le résultat est plus affiné ». Il indique toutefois qu’il y a le ticket de caisse mais peu de revendeurs malgaches ne le présentent pour ne pas faire connaître le prix réel aux acheteurs.