Le travail en ligne, un domaine qui attire de plus en plus les jeunes et qui tend d’ailleurs à se développer encore plus avec la crise Covid-19. Il faut toutefois savoir qu’il ne suffit pas d’avoir un ordinateur portable et une connexion à haut débit pour que ça marche.
Travailler en ligne, en tant que freelance ou prestataire en télétravail pour une entreprise, c’est devenu le rêve de beaucoup de jeunes. D’une part, cette option permet de conjuguer travail et études. Mais par ailleurs, cela permet aussi à d’autres de cumuler les travaux en freelances et ainsi doubler, voire tripler leurs revenus mensuels. Toutefois, il y a certains points importants à connaître avant de trouver le travail freelance qui vous convient. Â
Quelle sorte de travail en ligne ?
Il est important d’emblée de se pencher sur cette question, bien avant de commencer à chercher le travail à faire en lui-même. Il faut en premier lieu savoir déjà ce que la personne sait faire. Est-ce qu’elle sait rédiger, est ce qu’elle a des compétences en assistanat, est ce qu’elle a des backgrounds en PAO… Par la suite, la personne pourra commencer à s’orienter sur la recherche des matériels dont il aura besoin, et aussi sur l’organisation logistique.  En effet,  selon Harindranto, Freelancer depuis 10 ans, souvent le problème de ceux qui se lancent dans le travail freelance n’ont aucune compétence ni connaissance, mais veulent gagner des sous.« C’est à croire que pour certains, le travail en ligne ou en Freelance est simplement un effet de mode, je vais faire aussi parce qu’un tel s’est lancé et gagne tel ou tel montant par mois », souligne-t-il.
Où trouver le travail ?
Une fois le choix bien établi, réfléchi et surtout bien basé sur les compétences, la personne peut se lancer à la recherche d’un travail ou d’un client. Aujourd’hui, il existe de nombreuses plateformes de mise en relation avec les clients accessibles depuis Madagascar. « Il est tout aussi possible de se lancer dans la sous-traitance, et plusieurs Freelances malgaches proposent d’ailleurs du travail de manière ponctuelle dans les groupes spécialisés sur Facebook ou dans des annonces en ligne », explique Fanjaniaina, un jeune qui allie freelance et université. Dans son cas, les prestations ponctuelles sont plus adaptées avec son emploi du temps. Et afin de se faire la main et d’éviter de mauvaises expériences « Je conseille plutôt aux jeunes qui veulent se lancer de commencer avec des clients locaux ou des sous-traitants, avant de se lancer dans les relations directes avec les clients. Il arrive parfois que certains soient juste des arnaqueurs », souligne Fanjaniaina.
Se pencher sur les détails administratifs
Ça y est, après mûre réflexion le type de travail en ligne qui convient est défini et les démarches pour trouver des clients ou des commandes sont déjà lancées ? Il est temps de se pencher sur les détails administratifs, à savoir l’immatriculation fiscale.
- Pourquoi passer par la case immatriculation fiscale ?
Pour certains clients étrangers, afin de régulariser leurs paperasses, tous les prestataires en Freelance doivent avoir une immatriculation fiscale. « Pour certains clients, notamment les clients sérieux, l’immatriculation fiscale est gage de sérieux et de l’implication du prestataire », indique Harindranto. Â
- Comment faire ?
Suivant les cas, et surtout suivant l’activité du prestataire, il est possible de choisir entre plusieurs formes juridiques. Dans tous les cas, le bureau de l’EDBM permet aujourd’hui aux jeunes qui veulent se lancer dans le freelance de trouver la meilleure forme juridique pour leur petite entreprise.