L’hypoxie généralisée, un manque d’apport en oxygène,  fait partie des symptômes de la COVID-19 les plus redoutés. En effet, l’hypoxie prolongée peut mener immédiatement à une insuffisance cardiaque sévère et à un accident vasculaire cérébral (AVC). L’insuffisance d’apports en oxygène figure d’ailleurs parmi les principales causes de décès des patients atteints de la COVID-19 à Madagascar. Alors en cas d’hypoxie et que vous n’avez pas accès à une bouteille ou à un concentrateur d’oxygène dans l’immédiat, voici quelques astuces qui pourraient vous aider.
1 – Essayer de se tenir droit, même étant allongé
Dans l’attente d’une intervention médicale, adopter la bonne posture durant la période d’insuffisance respiratoire est primordial. Effectivement, un buste en position d’enroulement en dormant sur le côté ou dans une position fœtale (comme on a l’habitude de faire quand on se sent mal) entraîne la fermeture de la cage thoracique. Cela limite la ventilation pulmonaire et c’est ce qui accentue l’insuffisance respiratoire et l’hypoxie. De ce fait,il est conseillé de se tenir debout dans la mesure du possible ou de s’allonger sur le dos bien droit, sur un oreiller ni trop haut ni trop plat.
2 – Inhaler de l’eau salée et/ou de la vapeur de plantes curativesÂ
L’inhalation, méthode initiée par des médecins grecs, il y a fort longtemps,est ce qu’on appelle « evoka » en malgache.
- Pour ce qui de la difficulté respiratoire en soi, les médecins recommandent l’inhalation d’eau salée car la vapeur d’eau salée apaise très efficacement n’importe quels symptômes indiquant une obstruction des voies respiratoires. Le patient victime d’hypoxie peut alors tout simplement faire bouillir de l’eau de mer s’il y a accès. Le cas échéant, il suffit de faire bouillir un litre d’eau et y verser 2 cuillérées à soupe de sel fin.
- Pour ce qui est des irritations de la paroi respiratoire causées par l’insuffisance en oxygène causant des douleurs quasi-insupportables, il faut inhaler de la vapeur de plantes contenant du menthol. C’est-à -dire mettre des plantes comme la menthe, le romarin, la sauge ou le thym dans deux litres d’eau en ébullition.
Pour que l’inhalation rende l’effet escompté, il est conseillé de la faire en recouvrant la tête d’une serviette ou d’une petite couverture pour que la vapeur ne s’échappe pas et intègre en totalité les voies respiratoires.
3- Utiliser temporairement un traitement à la dyspnéeÂ
La dyspnée est tout simplement le premier signe d’hypoxie. Autrement dit, il s’agit de la difficulté à respirer. Elle apparaît habituellement chez les personnes assujetties à l’asthme. Dans un cas de crise et de dyspnée, un asthmatique a alors recours à l’utilisation d’un inhalateur ou d’un nébuliseur. Il s’agit d’appareils pratiques permettant la projection rapide de substances médicamenteuses qui agissent sur les organes respiratoires comme les corticostéroïdes ou le salbutamol. Alors si vous avez la COVID-19 et que vous commencez à ressentir un manque d’oxygène et une difficulté respiratoire, procurez-vous d’un inhalateur ou d’un nébuliseur à la pharmacie qui coûte dans les 35.000 à 40.000 ariary. Ou tout simplement, empruntez-en un chez un ami asthmatique.