Hallowen approchant, l’escape game fait partie des jeux à thèmes proposés par Madagascar underground, pour plonger les gamers dans le décor, au rendez-vous de la Spooktacular week, du 29 au 31 octobre prochains.
A deux ou à plusieurs, l’escape game est un jeu cérébral menant à une réalité virtuelle et permettant à ses joueurs de s’évader. En famille, entre amis ou pour une team building, l’escape game a le don de fédérer une équipe pour une atteinte efficiente d’objectifs fixés.
Si à la base, il est né au Japon vers les années 2000, basé sur un jeu vidéo d'aventure japonais appelé « Crimsom Room », ce divertissement ludique est de plus en plus prisé par les jeunes malgaches. En 2007, ce jeu a été transposé, par une société japonaise, dans le concept du monde réel, créant ainsi le premier livre « escape room ». De nos jours, de nombreuses variantes en découlent, l’objectif étant de conduire les participants à vivre une évasion virtuelle, le temps d’une heure, et en groupe.
Emotions
Une fois que le game master soit le mentor bienveillant aura expliqué les règles du jeu et qu’il se sera assuré que tous les participants ont bien compris, la partie peut commencer. Même si l’objectif principal est de relever des défis, en cas de difficultés, le game master intervient et guide l’équipe tout au long de la partie.
Chaque partie repose sur un thème qui renvoie au décor préalablement créé par les concepteurs, que ce soit dans une maison grandeur nature ou dans un jeu vidéo. En général, il s’agit d’un endroit clos. Cela peut être une maison avec plusieurs chambres, un château, une maison hantée, un site archéologique, un décor sous la mer… Pour beaucoup, c’est le décor qui transporte vers un autre monde virtuel, permettant l’évasion. Dans le cas où le décor est trop effrayant, il faut préciser que les parties sont sécurisées et qu’il est possible pour un joueur d’arrêter la partie à tout moment, lorsqu’il n’en a plus envie.
Les joueurs sont limités par le temps imparti, qui est généralement de 60 minutes, dès le départ. Cela n’exclut pas que certaines parties peuvent durer 75 ou 90 minutes, d’ailleurs dans certains pays où l’escape game se tient dans les bois, une partie peut s’étaler sur 20 heures.
Communication et collaboration
Les membres d’une même équipe ont pour objectif de commencer et de finir le jeu ensemble, leur objectif étant d’en sortir dans un délai de 60 minutes, en se servant de leur matière grise, de leur imagination et des indices. Pour ce faire, ils doivent collaborer pour trouver des pistes, à partir d’objets qu’ils ont à portée de main, afin d’en déduire une combinaison qui peut, par exemple, être une clé, pour mener à l’étape suivante.
La communication est de mise, pour éviter de tomber dans des pièges et de faire revenir l’équipe entière à zéro. C’est face aux énigmes, aux casse-têtes et à l’aventure, que la rigolade mais aussi parfois des accrochages car des idées disparates peuvent créer des désaccords entre participants. Cependant, toutes les compétences peuvent être exploitées, tous les âges peuvent y participer et avancer ensemble. D’ailleurs, pour les groupes d’enfants, les difficultés sont réduites.
Certaines entreprises recourent à l’escape game pour raffermir la cohésion entre collègues et collaborateurs. Dans un cadre plutôt familial, une partie permettrait de souder les liens et de renforcer la confiance mutuelle. Entre amis, la détente sera au rendez-vous. L’équipe malgache d’Enigmatsika, une maison de jeux où l’escape game est l’activité principale, ne vous dira pas le contraire.
Linda KarineÂ