« M’inscrire ? Je n’ai pas le temps pour ça ! ». Voilà la réponse d’une jeune fraichement dans la vingtaine à la question si elle compte s’inscrire à la liste électorale en pleine opération de refonte. Elle n’a pas été la seule à répondre de la sorte. Même si la réticence des jeunes s’est fait ressentir sur le terrain durant le recensement des électeurs, ils représentent près de la moitié de l’électorat. Plus précisément, les 18-25 ans représentent 21.96% des électeurs. Les 26-35 ans, 26.59%.
Le poids des jeunes ne sera pas négligeable durant cette présidentielle mais encore faut-il que ces derniers participent. Les précédentes échéances électorales ont montré un faible engouement des jeunes. « Le nombre de voix exprimées est sensiblement le même d’une présidentielle à une autre. Cela veut dire que ce sont toujours les mêmes qui votent », fait souvent remarqué Tsimihipa Andriamazavarivo de l’ONG Tolotsoa.    Â
Taux de participation
Quoi qu’il en soit, les états-majors politiques engagés dans la course cogitent sur les façons d’atteindre ces jeunes à l’image du Malagasy Miara Miainga qui organise depuis quelques semaines une série de conférences essentiellement sur l’entrepreneuriat dont la cibles est cette catégorie de la population. Même formule chez un autre pressenti à la course, l’homme d’affaire Andry Raobenila qui multiplie les masterclass sur l’employabilité.
Au total 11 043 836 électeurs sont appelés aux urnes le 9 novembre.
Tolotra Andrianalizah