La Commission électorale nationale indépendante a saisi la justice pour inscrire des électeurs dans la liste électorale. Son président apporte des explications.
Certaines personnes se sont plaintes de ne pas être inscrites dans la liste que ce soit au travers d’une discussion anonyme ou sur les réseaux sociaux. La liste a cependant été définitivement arrêtée le 20 juillet dernier. En cas de réclamation, la loi prévoit que les citoyens dans ce cas le signale à la justice, la seule entité autorisée à porter des modifications au-delà de cette date. La Commission électorale nationale indépendante a émis des requêtes pour l’inscription de personnes supplémentaires dans la liste. Son président Arsène Dama indique que cela concerne entre autres les personnes dont la fiche individuelle de recensement n’est pas parvenue à temps au niveau des districts. Il évoque également des erreurs durant la saisie des noms.
10 000
C’est dans ce sens d’après lui que la CENI a pris les devants pour saisir la justice afin de corriger cela. « La CENI n’a plus l’autorisation de toucher au registre national mais il faut aller au tribunal », lance Arsène Dama qui précise que la Commission a pris cette décision pour permettre à ces personnes de voter. Il ajoute que pour certains citoyens malgaches, il n’est pas évident de se rendre dans un tribunal compte tenu de l’éloignement. « C’est pour cela que la CENI a pris ses responsabilités car elle ce pouvoir de saisine », poursuit le président. Il souligne toutefois que les personnes dans ce cas sont relativement peu nombre, quelque 10 000, mais elles sont réparties dans plus de 70 districts. Une liste additive est donc à prévoir toujours d’après Arsène Dama.
Tolotra Andrianalizah