La Haute cour constitutionnelle a pris la décision de reporter d'une semaine la date du premier tour de l'élection présidentielle, initialement prévue pour le 9 novembre. Cependant, cette décision n'est pas liée à la requête déposée par le candidat Andry Raobelina, dans laquelle il invoquait un cas de force majeure. La HCC a jugé cette requête recevable mais l'a finalement rejetée.
La Haute cour constitutionnelle (HCC) a expliqué que les critères d'imprévisibilité, d'irrésistibilité et d'insurmontabilité, nécessaires pour justifier le report d'une élection en raison d'un cas de force majeure, n'étaient pas remplis. Selon la Cour, Andry Raobelina avait choisi de participer volontairement à une manifestation non autorisée, et le risque de blessures était prévisible pour tous les participants. La HCC a également précisé que les comités de soutien d'Andry Raobelina pouvaient poursuivre la campagne en son absence.
En conséquence, le premier tour de l'élection présidentielle aura désormais lieu le 16 novembre, et la date du 20 décembre pour le second tour reste inchangée. La période de campagne a été prolongée d'une semaine, se terminant le 15 novembre à minuit.
Rappelons que le candidat Andry Raobelina avait été blessé à l'œil lors de la première journée de la manifestation du collectif des onze candidats le 2 octobre, ce qui l'avait contraint à se rendre à l'étranger pour recevoir des soins médicaux.
Tolotra Andrianalizah