Le 27 janvier est dédié à la commémoration des victimes de l'Holocauste. Pour marquer cela, le Centre d’Information des Nations Unies a organisé un événement à l'Ivon-toeran'ny Kolotsaina Malagasy à Antsahavola ce mercredi 29 janvier. Divers ateliers et du Slam étaient au programme.
Peu de Malgaches connaissent l’Holocauste
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des millions de juifs ont été exterminés par les nazies dans les camps d’extermination. Cela a marqué le monde, mais à Madagascar, très peu de gens connaissent l’Holocauste.
La plupart du temps, ce sont des petits groupes avertis qui assistent à ces commémorations. Pourtant, « Il est toujours important de rappeler que ce genre de pratique est absolument intolérable. Les humains ont des droits qui sont reconnus et protégé à travers les droits de l’homme » explique Sedera Randriamiarintsoa du CINU.
Le Slam à la rescousse
Pour atteindre d’autres catégories de cibles, le CINU a décidé de recourir à la poesie. Farash est une jeune slameuse engagée. Pour elle, le slam est là pour nous rappeler l’histoire. « Il y a encore certains victime aujourd’hui qui en témoignent, ils sont vieux c’est vrai, mais ils en parlent encore. Et moi je trouve qu’on ne peut pas oublier ce genre de chose. C’est surtout pour éviter de recommencer encore une fois, un genre de massacre comme ça » affirme-t-elle.
Selon la Farash, nous devons nous intéresser à tout ce qui se passe dans le monde, peu importe l’époque. Aujourd’hui où il suffit de quelques clics pour trouver de l’information, il a fallu quelques films et des témoignages sur internet pour lui permettre d’écrire son texte.