Tous les éléments qui composent la société, grands comme petits, riches comme pauvres, sont utiles. Tel est le message véhiculé par l’expression « matsabory ambanin’ny tanà na », selon Jean Louis Rajerison, analyste de faits sociaux à Ambilobe. Cela a, par conséquent, pour but de souligner qu’on a toujours besoin d’un plus petit que soi.
Cependant, le « matsabory ambanin’ny tanà na » a aussi un autre sens. Cela peut faire référence à un lac situé tout près d’un village dans lequel, la plupart du temps, se déversent des eaux usées souvent composées de matières fécales, et dont la fonction fait objet de questionnements. En ce sens, cela signifie que même s’il ne s’agit pas d’une eau potable, elle peut servir à autre chose.
« Matsabory ambanin’ny tanà na, na tsy giahigny fa mbala hanasagna vity », fomba fiteny entina ilazana fa misy ilana azy daholo ny olombelona ao anaty fiarahamonina, na ny mahantra na ny manana. Mety maloto ny matsabory eo ambanin’ny tanà na, noho izy ivarinan’izay mety ho loto rehetra avy eo an-tanà na. Noho izany tsy mety sotroina fa kosa mety misy zavatra hafa liana azy toy ny hanasana tongotra mialohan’ny hiakarana eo amin’ilay tanà na, hoy Jean Louis Rajerison, mpamakafaka fiarahamonina ao Ambilobe.