L’île au Parfum est fin prête. Une simulation grandeur nature a encore été effectuée à l’aéroport ce matin en vue de l’arrivée des premiers touristes demain.
Renaissance. Il y aura bien un avion qui atterrira sur la piste de l’aéroport de Fascène demain dans l’après-midi avec, à son bord, 156 passagers. Le 1er octobre annoncé par le président de la République pour la réouverture de Nosy-Be est arrivé pour le plus grand bonheur des acteurs du tourisme sur l’île qui se meurent depuis la fermeture des frontières en mars. « L’espoir se lit sur le visage des opérateurs », lance le PCA de l’Office régional du tourisme de Nosy-Be, Sonny Tatatsiresy. Et lui d’enchaîner que « c’est dur de ne pas avoir travaillé pendant six mois ». D’après lui, l’avion qui sera là demain sera plein et seuls 13 des passagers ne sont pas des touristes. « Ce sont des opérateurs qui reviennent pour la reprise », précise-t-il.
A 24 heures de l’ouverture, Nosy-Be peaufine les détails. Une délégation dirigée par le ministre du Tourisme est sur l’île depuis le 28 septembre. « Des descentes ont été menées dans les établissements et les circuits touristiques pour constater l’application du protocole sanitaire. Ce matin, une simulation grandeur nature a été effectuée à l’aéroport pour voir ce qu’il faut encore ajuster », indique Sonny Tatatsiresy, tout en précisant que les formations se poursuivent encore.
Ethiopian Airlines
C’est bien un vol de la compagnie Ethiopian Airlines qui arrivera demain. En début de semaine, la compagnie d’Addis Abeba avait jeté un froid sur la reprise à travers une note adressée aux opérateurs touristiques où elle signifie l’éventualité d’une suspension ou d’une annulation des vols sur Nosy-Be. « Tout est rentré dans l’ordre », lance Sonny Tatatsiresy qui précise que, pour le moment, seul Ethiopian Airlines dessert l’île. Une source auprès du ministère indique qu’un autre vol est prévu le 3 octobre. Notre interlocuteur de souligner que les vols sur Nosy-Be seront exclusivement pour les touristes. « C’est la raison pour laquelle le ministère exige un billet aller-retour. Pour les résidents encore à l’étranger, les vols de rapatriement fonctionnent déjà . Les vols pour Nosy-Be, c’est seulement pour les touristes », précise-t-il. Par ailleurs, il fait savoir que les tests PCR pour les passagers de ces deux premiers vols seront pris en charge par l’Etat.