Il existe plusieurs types de dépression, certaines ne sont pas prises au sérieux dans notre société et pourtant, elles pourraient avoir des conséquences fatales. Voici les quatre types de dépression les plus fréquentes.
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- Le burn-outÂ
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le burnout ou l’épuisement professionnel se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». Une dépression insidieuse qui se distille au fil des jours et du temps. Mais ce risque de burnout ne se présente pas que dans un milieu professionnel. L’épuisement mental, physique et émotionnel peut aussi être issu des études, des tâches ménagères, et beaucoup d’autres choses de la vie quotidienne. Bosser comme un malade, se tuer au travail, être surchargé, ce sont tous des chemins glissants qui mènent au burn-out.
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- Le bore-out
Bianca Manikam, coach de vie définit le bore-out comme l’ennui au travail. « On va au travail, mais on s’ennuie, on n’a pas d’objectif, on ne trouve pas de sens à ce que l’on fait. Le fait de se sentir inutile, le manque de tâche ou d’activité, la monotonie au travail ou  dans ce que l’on fait, le manque de stimulation intellectuelle conduit inexorablement au bore-out. C’est un mal-être qui se crée petit à petit et qui entraîne à développer des habitudes palliatives telles que l’excès de tabac ou d’alcool et bien d’autres tics justement pour compenser ce sentiment d’insatisfaction et d’ennui. Une dépression dont on ne parle pas, dont on nie l’existence et qui est pourtant bel et bien réel. Il y a même qui en meurent suite à une crise cardiaque,un AVC, parfois à cause de la honte et de la culpabilité d’avoir un travail dans lequel on se sent inutile. D’ailleurs, toujours selon Bianca Manikam, « 90% des malgaches s’ennuient au boulot ».
- Le "brown-out"
Cette forme de dépression concerne plus les employés. C’est lorsqu’on est en opposition avec l’éthique de l’entreprise pour laquelle on travaille. Cela arrive aussi lorsque notre travail n’a pas ou plus de sens à nos yeux.
Imaginez une personne végétarienne travailler dans un abattoir, ou un écologiste travailler dans le nucléaire.
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- La dépression post-natale
« On peut se retrouver perdue après l’accouchement, on ne se reconnaît pas. Certaines n’ont pas la fibre maternelle et pourraient même ne pas avoir d’attachement pour leur enfant ». Tout cela peut mener à une dépression post-partum ou post-natale, selon Bianca Manikam. Cet état peut survenir quelques semaines après l’accouchement. « C’est la transformation au niveau de mon corps qui m’a le plus affectée après mon accouchement, que j’en suis même arrivée à en vouloir à mon enfant », témoigne une jeune mère de famille de 20 ans, qui est tombée dans la déprime quelques mois après son accouchement. En effet, le changement physique, occasionné par l’accouchement, peut aussi être dévastateur pour certaines mères de famille.
- La dépression du cœur brisé
La dépression en amour est un mal qui touche bon nombre de jeunes mais pas qu’eux. Quand on est amoureux et qu’on vit un chagrin d’amour, on a le cœur brisé. Scientifiquement, c’est prouvé qu’on a vraiment le cœur qui se brise, qui se fissure. On ne mange pas, on pense à l’autre constamment, on peut se couper du monde, maigrir. Beaucoup dans leur histoire d’amour s’identifient à l’autre et s’oublient parfois. Quand l’un décide de partir, l’autre se sent brisé.
Si vous vous reconnaissez dans l’une de ces descriptions, n’hésitez pas à consulter un spécialiste ou à en parler à vos proches.